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La Corneille

La Corneille


Messages : 110
Age du personnage : Millénaire
Célébrité : Une corneille à trois yeux
Maison : Aucune


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MessageSujet: Mariages et décès Mariages et décès EmptyMer 4 Oct - 22:18


Mariages et décès

Mariages

Le mariage est une cérémonie, généralement religieuse, consacrant l'union d'un homme et d'une femme (les noces qualifient la partie festive du mariage) et assurant la légitimité de la descendance de ces deux personnes. Ainsi, les enfants nés hors mariage sont qualifiés de bâtards. Les us et coutumes liés à cette union, ainsi que ceux qui la précèdent, sont différents selon les cultures. Cependant, quelle que soit la culture considérée, les mariages incestueux semblent associés à de puissants tabous culturels et religieux, les mariages entre frères et sœurs pratiqués par la dynastie targaryenne étant une exception notable liée au souci de préserver la pureté de leur sang hérité de la défunte Valyria. De même, le double mariage d'Aegon I Targaryen avec ses deux sœurs est une exception. Les mariages entre cousins sont par contre tolérés dans les Sept Couronnes.

Il faut noter que de nombreux ordres, notamment religieux, imposent le célibat (et par extension la chasteté) à leurs membres. C'est le cas particulièrement des septons, des prêtres rouges, des mestres de la Citadelle, ainsi que des frères jurés de la Garde Royale et de la Garde de Nuit.

Les unions au sein de la noblesse sont généralement politiques, formalisant les alliances entre plusieurs maisons dans le schéma complexe de suzeraineté et de vassalité de la société féodale des Sept Couronnes. Ces mariages arrangés donnent lieu à de longues tractations, les deux futurs épousés ne l'étant pas forcément contre leur gré et étant présentés de manière arrangée l'un à l'autre auparavant. Tout mariage (ou peut-être uniquement ceux ayant des conséquences sur l'héritage de fiefs) doit recueillir l'assentiment du lord concerné, matérialisé par la passation d'un pacte de mariage (cette compétence ne peut être déléguée à un gouverneur). Il arrive cependant que certains mariages soient liés aux sentiments qu'éprouvent les deux futurs époux l'un pour l'autre, notamment dans le cas d'enfants puînés se trouvant loin en ligne de succession. Les mariages peuvent aussi se dérouler entre des personnes de conditions sociales assez différentes, notamment dans le cas d'une épouse issue de la bourgeoisie avec un fils d'une maison noble appauvrie, la dot de l'épousée pouvant justifier une telle alliance qui reste toutefois mal vue au sein de la noblesse plus traditionaliste.

En principe, les épouses nobles adoptent le nom de la maison de leur mari. Mais elles peuvent décider de continuer à utiliser leur nom de naissance (surtout si leur maison est la plus prestigieuse).

Les mariages sont généralement précédés de fiançailles, notamment dans le cas de mariages arrangés par les parents des deux futurs époux alors que ceux-ci n'ont pas encore atteint leur majorité sexuelle. Généralement les fiançailles se déroulent vers l'âge de dix ans, le mariage devant attendre que la fiancée ait eu ses premières menstruations, soit généralement vers treize ans révolus. Les fiançailles sont tout aussi sacrées que le mariage, mais peuvent toutefois être rompues plus aisément.

Les rites du mariage sont des rites religieux (il n'existe pas d'union civile). Ils obéissent cependant à un schéma commun, chaque religion induisant quelques particularités. Des mariages peuvent très bien revêtir un caractère doublement religieux en associant deux cérémonies, l'une selon la religion des Sept et l'autre selon celle des anciens dieux.

Attention ! Si vous désirez vous marier, cela dépend de votre statut. Si vous êtes roturier, vous n'aurez pas beaucoup de soucis. Si en revanche vous êtes nobles, oubliez les mariages d'amour ! Votre union sera évidemment arrangée. Vous devez absolument dans tous les cas envoyer un mp aux admins afin de les prévenir !

Dans la religion des Sept

La forme la plus aboutie des mariages est celle qui unit le roi des Sept Couronnes à sa reine. Si les unions dans la noblesse ou les gens du commun n'ont pas le faste ni la complexité des rituels des mariages royaux, ils semblent toutefois suivre la même structure.

Le mariage est généralement précédé le matin par un petit déjeuner pris séparément par les deux époux au sein de leurs familles respectives, les membres mâles de celle de l'épouse semblant toutefois assister au repas de l'époux. C'est à cette occasion que les cadeaux de noces sont offerts aux mariés.

La cérémonie religieuse semble prendre place à midi, dans un septuaire. La future épouse, vêtue d'un manteau aux couleurs de sa maison, est amenée devant l'autel par son père (en cas d'absence de ce dernier, son suzerain ou un proche parent le supplée). Le mariage est concrétisé par l'échange des consentements entre époux : « Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour mon seigneur époux. » déclare l'épousée, et son fiancé lui répond « Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour ma dame épouse. ». Le septon (le Grand Septon en personne dans le cas des mariages royaux qui prennent place au Grand Septuaire de Baelor) élève alors son cristal à sept faces et prononce la formule « En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que X et Y sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. ». Les époux s'embrassent, et l'époux pare les épaules de sa promise d'un manteau aux couleurs de sa propre maison, symbolisant ainsi son acceptation dans sa nouvelle famille et le fait qu'il remplacera désormais le père de l'épousée. La fin de la cérémonie est marquée par des vœux de félicité exprimés tour à tour par les personnes ayant assisté à la cérémonie.

La cérémonie religieuse est suivie d'un banquet auquel sont conviés les proches des deux époux, voire même la noblesse locale dans le cas des mariages entre nobles. Ce repas est l'occasion de réjouissances et de libations lors desquelles les participants renouvellent leurs vœux de bonheur aux époux.

Ce repas se clôt par la cérémonie du coucher au cours de laquelle les deux époux sont chacun amenés par les convives de l'autre sexe à leur chambre nuptiale. Le trajet jusqu'à la chambre est l'occasion de nombreuses réflexions et blagues grivoises alors que les deux époux sont progressivement dévêtus par l'assistance. Ils pénètrent ainsi nus dans la chambre du coucher. Le fait pour un invité de s'abstenir de participer à la cérémonie du coucher peut être pris pour une offense par son hôte. Le coucher scelle les noces, le mariage pouvant être considéré comme caduc si les époux n'ont pas couché ensemble.

Il arrive parfois que les draps ayant accueilli la nuit de noces soient montrés au petit matin afin d'attester de la virginité de l'épousée (quand il s'agit de ses premières noces).

Dans la religion des anciens dieux

La cérémonie du mariage dans la religion des anciens dieux est similaire à celle de la religion des Sept, avec les différences suivantes : elle se déroule dans un bois sacré, l'échange des consentements se faisant devant un barral. Dans le Nord, le futur marié attend sa promise devant le barral, demandant : « Qui va là ? Qui s'avance devant le dieu ? », ce à quoi répond le père de la mariée : « Unetelle, de la maison X. (suivi de ses titres éventuels), vient ici se marier. Une femme accomplie et fleurie, de naissance légitime et noble, elle vient implorer la bénédiction des dieux. Qui vient la revendiquer ? — Moi, Untel, de la maison Y. (suivi des titres éventuels du futur époux). Je la revendique. Qui l'accorde ? » Le père ou celui qui en tient lieu se nomme alors et précise son lien avec la future épouse, puis il demande à cette dernière si elle accepte de prendre l'homme pour époux. Celle-ci répond en principe par l'affirmative, et les deux futurs époux s'agenouillent devant le barral pour une prière silencieuse. L'époux retire alors à sa femme son manteau aux armes de sa maison paternelle, et la revêt du manteau à ses armes, comme dans le Sud, puis l'emporte dans ses bras, ce qui clôt cette courte cérémonie.

La cérémonie du coucher semble moins suivie dans le Nord, où la mariée peut simplement être amenée à la chambre nuptiale.

Rupture

Le mariage étant sacré aux yeux des dieux et des hommes, il ne peut être rompu que si les deux époux n'ont pas couché ensemble ou par le Grand Septon lui-même (qui peut toutefois être suppléé par un concile de la Foi). La mort de l'un des deux époux permet toutefois à l'autre de s'unir à nouveau lors de secondes noces, après une certaine période de deuil. Après la Conquête, le roi des Sept Couronnes a parfois été sollicité pour annuler un mariage qui se serait révélé stérile et il semble entendu qu'il ait le pouvoir de répudier son épouse. Enfin, certains époux ont parfois contraint leur femme à rejoindre les sœurs du Silence afin de rompre leur mariage. L'adultère de l'épouse n'est pas un motif valable de rupture ; il est puni de six coups de bâton au maximum, conformément à la règle des six.

Au-delà du Mur

Chez les sauvageons d'au-delà du Mur l'union légitime entre deux êtres semble reconnue puisqu'ils reconnaissent la notion de bâtardise. On peut supposer que les cérémonies de mariage sont semblables à celles pratiquées dans le Nord par les fidèles des anciens dieux, des vœux prêtés devant un barral.

L'union diffère grandement des pratiques des Sept Couronnes par le rituel du rapt de la future épouse par son époux. En effet, chez les sauvageons l'homme doit enlever la femme qu'il convoite à sa famille qui doit être d'un clan différent du sien. Ce rituel permet à l'homme de montrer sa bravoure, sa ruse et sa force, tout en assurant que les unions ne se fassent pas à l'intérieur d'une même communauté fermée (les membres d'un même village se considérant tous comme appartenant à une même famille). L'épouse enlevée peut se défendre légitimement, plus ou moins pour la forme selon l'attirance qu'elle éprouve pour son ravisseur. Les unions chez les sauvageons ne se font donc que rarement contre la volonté de la femme, celle-ci ayant généralement les moyens de tuer son ravisseur s'il venait à lui déplaire.  

Les bâtards

Le terme de bâtard, ou d'enfant naturel, désigne un individu né hors mariage. Les enfants naturels ayant au moins un parent noble ne portent pas le nom de leur père (ou de leur mère) mais leur patronyme est traditionnellement déterminé en fonction de la région où ils sont nés. Les bâtards sont en outre souvent qualifiés par le nom du fief d'où ils sont originaires ou par le patronyme de la maison de leur père.

Il existe neuf noms traditionnellement associés à la bâtardise d'enfants nobles, comme le nombre de régions des Sept Couronnes :
- Waters pour les terres de la Couronne (région de Port-Réal et Peyredragon) ;
- Snow dans le Nord ;
- Pyke (ou Pyk) dans les îles de Fer ;
- Rivers dans la région du Conflans ;
- Stone dans le Val d'Arryn  
- Hill dans les terres de l'Ouest ;
- Flowers dans le Bief ;
- Storm dans les terres de l'Orage ;  

Les bâtards n'ont aucun droit pour ce qui concerne les lignes de succession et n'ont par ailleurs pas le droit d'utiliser les armoiries de leur famille. La coutume veut donc qu'un bâtard utilisant des armoiries (lorsqu'il est fait chevalier par exemple) y ajoute une distinction, appelée « brisure ». Celle-ci peut se présenter sous la forme d'une inversion des couleurs sur leurs propres blasons, avec l'ajout éventuel d'une barre rouge.

Les bâtards ont la réputation d'être plus précoces que les enfants légitimes, mais aussi fourbes et mauvais du fait de leur naissance illégitime qui est le fruit de la concupiscence, cette dernière les dotant d'une sexualité précoce et débridée, et d'un « sang vicié ». De manière générale, ils ont mauvaise réputation. Cependant il arrive que certains nobles reconnaissent leur bâtard (ce qui n'a aucun effet sur leur absence de droit successoral) et l'élèvent comme l'un de leurs fils légitimes, ou, plus fréquemment, l'envoient comme pupille dans une autre famille noble. Des bâtards peuvent accéder à des fonctions importantes dans la société féodale des Sept Couronnes. De nombreux bâtards occupent des places notables dans la maisonnée de leur père ou dans celle de l'un de ses vassaux ; de nombreux lords Commandant de la Garde de Nuit furent des bâtards.

Un bâtard ne peut être légitimé que par décret royal. Dans ce cas, il prend place dans la ligne de succession. Cette légitimation est irréversible. Un bâtard noble peut fonder sa maison, en lui donnant des armes inspirées de celles de ses ancêtres.

Rites funéraires

Les Premiers Hommes

Les Premiers Hommes semblent avoir largement pratiqué l’inhumation rituelle dans des tombes placées sous des tumulus, tels qu'on peut encore en trouver dans la région des Tertres dans le Nord, mais aussi aux sources de la Laiteuse au-delà du Mur. Ces enterrements ne concernaient peut-être que les personnages importants dans leur société, et il est possible qu'ils soient à l'origine des cryptes funéraires de la maison Stark, les ossements des membres de cette famille étant traditionnellement placés dans des cryptes situées sous la forteresse de Winterfell et dans lesquelles les sires de Winterfell ont l'honneur d'une statue aux genoux barrés d'une épée, emprisonnant l'esprit du défunt dans sa tombe, et d'un loup-garou couché à leurs pieds.

Les sauvageons et l'au-delà du Mur

Bien que descendant des Premiers Hommes, les sauvageons qui peuplent la région située au-delà du Mur brûlent leurs morts, sans doute pour éviter qu'ils ne soient victimes des Autres, tradition qui remonterait donc probablement à la Longue Nuit et qui aurait été maintenue bien que la présence des Autres ne semble avoir été que très sporadique depuis.

Les Fer-nés et la religion du dieu Noyé

Chez les Fer-nés des îles de Fer pratiquant la religion du dieu Noyé, les défunts sont probablement honorés par immersion du corps, la noyade étant considérée comme une mort sacrée qui permet au défunt de festoyer dans les demeures liquides du dieu Noyé.

Les Andals et la religion des Sept

Chez les Andals, et plus généralement dans la majeure partie des Sept Couronnes suivant la religion des Sept, les corps des défunts sont enterrés, et on trouve de nombreux cimetières aux abords des différentes localités du royaume. L'inhumation se fait traditionnellement en présence d'un septon qui récite alors quelques prières pour l'esprit du défunt qui doit subir le jugement du Père d'En-Haut. Les personnages importants, ainsi que les champs de bataille, sont pris en charge par les sœurs du Silence, ordre féminin dévoué à l'Étranger et chargé de nettoyer les ossements des défunts ainsi que de leur rapatriement dans leurs demeures : pour détacher la chair des os, les cadavres sont mis à bouillir, ou dévorés par des scarabées.

Il arrive aussi que le corps d'un défunt particulièrement important soit exposé quelques jours dans un septuaire, le corps ayant été préalablement préparé par des mestres afin de ralentir sa putréfaction. Enfin, certains héros sont parfois inhumés dans les cryptes des septuaires, après que leurs ossements aient été nettoyés, alors que les corps d’ennemis sur un champ de bataille ne font l'objet que d'une inhumation dans une fosse commune, et que les morts durant les grandes épidémies subissent la crémation.

Selon les croyances du culte, l'Étranger est la face divine incarnant la mort, et le Père est le juge des âmes (on dit d’un mort « Puisse le Père le juger équitablement »). Les justes festoient à jamais dans la grand-salle en or du Père alors que les autres rejoignent l'un des sept enfers, tourmentés pour l'éternité par des démons inféodés au Sire des Sept Enfers.

Cas particuliers dans les Sept Couronnes

Bien que la religion des Sept prédomine largement au sud du Neck, plusieurs maisons nobles ont adopté des rituels différents. Ainsi, les membres décédés de la maison Tully, pourtant adorateurs des Sept, sont donnés à la Ruffurque selon un rituel particulier. A l'aube, le mort est installé dans une petite embarcation fluviale à voile aux couleurs de la maison Tully. Celle-ci est ensuite poussée par sept personnes, en l'honneur des sept faces divines de la religion des Sept, dans la Culbute depuis la tour d'Eau de Vivesaigues, juste avant de rejoindre la Ruffurque. Ensuite l'embarcation est incendiée à l'aide d'une flèche enflammée. Quand il s'agit de l'ancien lord de la maison, c'est traditionnellement au nouveau lord à qui il incombe de tirer la flèche. Le mort repose ainsi dans le lit de la rivière. Par ailleurs, la maison Targaryen, héritière de l'antique Valyria, est liée symboliquement au feu, que ce soit celui des dragons ou celui employé par les anciens sorciers des Possessions. Ainsi, ses membres sont incinérés sur un bûcher funéraire à leur mort.


Narja - Never Utopia / La Garde de Nuit
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