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La Corneille

La Corneille


Messages : 110
Age du personnage : Millénaire
Célébrité : Une corneille à trois yeux
Maison : Aucune


Cultes et religions Empty
MessageSujet: Cultes et religions Cultes et religions EmptyMer 4 Oct - 22:25


Religions et cultes

La Religion des Sept

La religion des Sept, ou la Foi, est l'actuelle religion principale des Sept Couronnes. Elle fut importée à Westeros depuis la région d'Andalos par les Andals il y a près de quatre mille ans et a peu à peu remplacé au sud la religion des anciens dieux autrefois respectés par les enfants de la forêt et les Premiers Hommes. Il semble que désormais la moitié sud de Westeros soit le seul territoire où cette religion soit pratiquée, et c'est à Port-Réal que se trouve le Grand Septuaire de Baelor, où réside le Grand Septon.

La religion des Sept est caractérisée par un culte rendu à sept divinités qui ne sont que les sept aspects d'une divinité unique. Le symbolisme du chiffre sept est omniprésent et l'étoile à sept branches est le symbole le plus répandu de cette religion qui possède une structure fortement organisée et hiérarchisée.

La religion des Sept fait appel à la notion de péchés (opposés aux vertus positives incarnées par les Sept). Si tous les hommes sont considérés comme des pécheurs, le culte ne semble toutefois pas évoquer la notion de péché originel. De plus, la religion des Sept fait appel à la notion d'immortalité de l'âme, les morts semblant être conduits par l'Étranger auprès du Père pour être jugés, puis atteindre une béatitude éternelle dans les sept cieux ou au contraire être voués à l'un des sept enfers.

Les Sept ont figure humaine et revêtent divers aspects liés à la société féodale et aux étapes majeures de la vie.
- Le Père, ou le Père d'En-Haut, représenté sous les traits d'un homme barbu dans la force de l’âge qui représente l’autorité et la justice. Il est le juge des âmes et celui qui gouverne (on dit d’un mort « Puisse le Père le juger équitablement »). Il est invoqué, en cas de duel judiciaire, afin d'éclairer le jugement des hommes. Les mariages sont célébrés sous l'égide du Père et de la Mère.
- La Mère, ou la Mère d'En-Haut, représentée par une femme d'âge moyen, souriante. Elle est le symbole de la maternité et protège les mères, les femmes enceintes et les enfants. Elle est aussi l’incarnation de la pitié, de la miséricorde et de la compassion.Les mariages sont célébrés sous l'égide du Père et de la Mère.
- L’Aïeule, représentée par une vieille femme ridée, avec une lanterne. Elle symbolise la sagesse et la connaissance des anciens qui permettent d’éclairer le chemin à prendre.
- Le Guerrier, représenté par un homme armé d’une épée. Bien sûr, il protège les combattants, mais également les fidèles dénués de protection. Il est prié par les soldats avant la bataille, pour qu’il leur donne force et courage. Il est également invoqué, au cours d'un duel judiciaire afin de prêter sa force à celui des adversaires soutenant une juste cause.
- Le Ferrant, représenté par un homme avec un marteau. Ses attributions sont très larges, il est le symbole de l’artisan, on le prie quand un navire est mis à l’eau, mais aussi avant la bataille pour que les épées et les boucliers ne se brisent point, ainsi que pour la guérison des malades. Il est le protecteur de ceux qui travaillent, donc de tout le petit peuple. Il est également invoqué afin de conférer des forces pour mener à bien une tâche.
- La Jouvencelle, représentée par une belle jeune fille, on la prie pour qu’elle protège les pucelles, leur innocence et leur honneur. Il est probable aussi que les jeunes filles la prient pour qu’elle protège leurs amours. La Jouvencelle fait l'objet d'un jour saint particulier, le Jour de la Jouvencelle.
- L’Étranger, parfois représenté sans visage ou de façon androgyne. Il est également représenté avec des traits semi-humains cachés sous la coule d'une pèlerine. Il incarne la mort mais aussi « l'éternel proscrit, l'errant venu de contrées lointaines, plus et moins qu'humain, inconnu, inconnaissable », tout ce qui est bizarre ou qui fait peur. Il est censé mener en l'autre monde les nouveau-morts. Pour les croyants du dieu Multiface, l'Étranger serait un avatar de leur divinité. Contrairement aux autres aspects de la divinité , l'Étranger compte peu d'adorateurs.

En fait les Sept ne sont que les sept faces d'une même divinité selon le dogme officiel de la religion. Même si, pour la plupart des fidèles, chacun des Sept est individualisé (on parle couramment des dieux au pluriel pour désigner les Sept), pour les érudits et les membres du clergé, il n'y a qu'un dieu tout-puissant sous sept formes. Cette séparation des différents attributs de cette divinité en autant de sous divinités est cependant plus facile à expliquer aux fidèles, c'est pourquoi on parle des « Sept qui ne font qu'Un »

Les Anciens Dieux

L'expression « anciens dieux » (ou « dieux anciens ») caractérise, pour les adorateurs de la religion des Sept, les divinités sans nom adorées par les Nordiens, les Paludiers et les sauvageons d'au-delà du Mur (ces derniers les appelant tout simplement les dieux). Ce sont les anciennes divinités des Premiers Hommes qu'ils ont empruntées aux enfants de la forêt suite à leur installation à Westeros. Au sud du Neck, après la chute des royaumes des Premiers Hommes sous les coups des Andals, leur culte a été remplacé par la religion des Sept. Quelques rares maisons héritières des traditions des Premiers Hommes rendent encore un culte aux anciens dieux, telle la maison Nerbosc. Malgré la forte prédominance de la Foi, le culte des anciens dieux est toujours officiellement protégé par le trône de Fer, comme en témoignent les documents officiels dans lesquels le roi des Sept Couronnes s'engage à « protéger les nouveaux dieux et les anciens ». Dans le Nord, le culte des anciens dieux est dominant, et leur puissance est réputée encore importante au-delà du Mur.

La structure du culte des anciens dieux est difficile à appréhender. De plus, l'absence de documents écrits datant des enfants de la forêt ou des Premiers Hommes avant l'arrivée des Andals ne permettent pas de retracer clairement son évolution historique.

Ainsi, les anciens dieux ne possèdent pas de clergé et seuls les barrals servent d'intercesseurs entre les dieux et les hommes. Toutefois, il est possible que les vervoyants aient eu un rôle proche de celui des prêtres chez les enfants de la forêt. En effet, leur don de vervue leur procurait des rêves prophétiques prétendument inspirés par les dieux. Sans appartenir à un réel clergé établi, les sorcières des bois sauvageonnes semblent elles aussi occuper une fonction religieuse, présidant aux enterrements et interprétant les signes divins. Ce rôle semble par ailleurs attesté très tôt chez les Premiers Hommes chez qui des femmes âgées présidaient aux cérémonies. D'après archimestre Eyron, les rois des Paluds, dans le Neck, étaient considérés comme les premiers parmi les vervoyants des marais et ils étaient désignés par les anciens dieux.

La dévotion aux anciens dieux ne s'exprime dans aucun rituel élaboré ou cérémonie. Les oraisons se font silencieusement, le culte étant une relation intime entre l'homme et les dieux. Certains signes, comme le bruissement des feuilles des barrals suscité par le vent, ou certains rêves, sont interprétés comme les réponses des dieux. Les barrals, et plus largement les bois sacrés, servent d'intermédiaires entre les dieux et leurs croyants. Ainsi, les serments et les mariages sont célébrés devant les barrals qui constituent les témoins des engagements des hommes devant les dieux. Selon la tradition, en effet, nul ne peut en mentir devant un arbre-cœur, les anciens dieux n'étant pas dupes des faux serments. De manière générale, les adeptes des anciens dieux vont au bois sacré à chaque fois qu'ils veulent s'adresser aux divinités ou les prendre à témoins d'un acte solennel.

Le Dieu Noyé

Le dieu Noyé est la divinité principale de la religion des Fer-nés. Son élément est la mer, où se trouve son royaume. Il s'agit d'une religion dualiste, le dieu Noyé ayant un pendant négatif incarné par le dieu des Tornades, maître du vent. Cette religion est une particularité au sein de Westeros car spécifique aux Fer-nés.

Les rites de la religion du dieu Noyé sont pratiqués sur le rivage par les prêtres ; il n'est nulle part fait mention de lieux de cultes spécifiques.

Le culte du dieu Noyé est rendu par des prêtres prédicateurs et leurs disciples, les Noyés, qui arborent une trique de bois flotté, arme symbolique fournie par la mer et destinée à lutter contre tous les ennemis du dieu. Les prêtres et leurs Noyés sont généralement revêtus de robes de bure teintes en gris, bleus et verts de différentes nuances, souvent à l’état de loques, couleurs spécifiques de la mer et du dieu Noyé. Ce sont des prêtres itinérants, considérés comme illettrés. La religion du dieu Noyé ne dispose pas de livres sacrés, la tradition étant orale. Les prêtres et les disciples sont consacrés au dieu par immersion dans la mer jusqu'à la noyade pour renaître ensuite (une réanimation par massage cardiaque ou respiration artificielle). Durant la noyade est psalmodiée la prière suivante  : « Seigneur Dieu qui t'es noyé pour nous, daigne accorder la grâce à ton serviteur de ressusciter de la mer ainsi que tu l'as fait toi-même. Puisse-t-il jouir ainsi de la bénédiction du sel, puisse-t-il ainsi jouir de la bénédiction de la pierre, puisse-t-il ainsi jouir de la bénédiction de l'acier ». Lorsque le fidèle reprend conscience, la litanie suivante est alors récitée : « ce qui est mort ne saurait mourir mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux ». Les enfants des Fer-nés sont traditionnellement baptisés par immersion dans l'eau de mer quelques jours après leur naissance, bien que cette pratique ancestrale tende à être remplacée par une simple aspersion d'eau salée. Les navires sont également baptisés à l'eau de mer.

Les prêtres peuvent offrir des sacrifices humains au dieu Noyé : ils tranchent la gorge de serfs et offrent leur cadavre aux flots. Des prisonniers de guerre peuvent également être sacrifiés : ils sont alors noyés sans être égorgés, en hommage à leur vaillance.

Religion de R'hllor

La religion de R'hllor est un culte dualiste et millénariste rendu au dieu R'hllor, surnommé le Maître de la Lumière, Cœur du feu et le dieu de la Flamme et de l'Ombre. Originaire d'Asshaï-lès-l'Ombre, c'est une divinité ancienne, importante de l'autre côté du détroit, mais qui ne compte que très peu d'adeptes dans les Sept Couronnes. L'élément le symbolisant est le feu qui incarne la vie, la lumière, l'amour, la chaleur et la douceur opposés à la mort, aux ténèbres, à la haine, au froid et à l'amertume. Il semblerait que son pendant soit un dieu sans nom des ténèbres aux desseins maléfiques.

La religion de R'hllor se fonde sur une conception dualiste du monde : celui-ci est gouverné par deux principes opposés, l'un étant bénéfique et l'autre maléfique. Au principe bénéfique sont associés la lumière, le jour, le blanc, le feu, l'amour, le doux, le féminin, le plaisir, l'été, le bien, la vie. Le principe maléfique se manifeste par l'obscurité, la nuit, la couleur noire, la glace, la haine, l'amer, le masculin, la peine, l'hiver, le mal, la mort. Ces deux principes sont en guerre depuis l'origine des temps, et ce, jusqu'à leur terme. Du côté du bien se trouve R'hllor, Maître de la Lumière, Cœur du feu et dieu de la Flamme et de l'Ombre, qui a créé le soleil, les étoiles et l'humanité ; du côté du mal, là est l'Autre. Chaque homme est appelé à choisir son camp dans cette guerre. Les divinités des autres religions ne sont que de faux dieux, ou des manifestations de l'un des deux seuls véritables êtres divins.

Les croyances millénaristes propres à cette religion évoquent l'ancien champion de R'hllor, Azor Ahai, dont l'épée enflammée Illumination est censée repousser les ténèbres. Azor Ahai doit ressusciter lorsque les ténèbres menaceront à nouveau le monde afin de mener le combat ultime. Pour les prêtres rouges, le Fléau de Valyria fut une manifestation du courroux divin.

Les prêtres rouges sont les membres du clergé du culte de R'hllor. Ils sont très répandus et puissants en Essos, où on trouve leurs temples (dits « temples rouges ») notamment à Asshaï-lès-l'Ombre et dans les cités libres (un temple de R'hllor existe ainsi à Myr, à Lys, à Pentos, à Volantis, à Selhorys et à Braavos, ainsi que peut-être à Qohor), et très peu dans les Sept Couronnes.

Le clergé de R'hllor est hiérarchisé :
- au sommet semble se trouver le grand prêtre du temple de Volantis qui porte le titre de « Premier Servant du Seigneur de Lumière »
- les prêtres, qui se distinguent par leurs robes rouges
- les acolytes, vêtus de jaune pâle et d'orange vif.

Le premier art que les futurs prêtres de R'hllor apprennent à maîtriser est la lecture des flammes, et la première chose qu'ils apprennent à y lire sont les dangers qui les menacent eux-mêmes. Mais les prêtres rouges connaissent également des techniques d'alchimie et de pyromancie : ils utilisent des poudres pour manipuler les flammes, les faire grandir, gronder, ou chanter, ou changer de couleurs. D'autres poudres jetées dans le feu peuvent répandre le désir ou la peur, rendre tout mensonge impossible, voire tuer. Les prêtres savent fabriquer ces poudres, à partir d'ingrédients dont certains sont fort rares. Ils les dissimulent dans des poches discrètes de leurs robes rouges.

Certains prêtre rouges (peut-être uniquement des femmes) peuvent engendrer des ombres, vues comme des manifestations de la lumière de R'hllor. Les prêtres rouges peuvent en outre résister au poison, faire fondre la neige sous leurs pieds discerner le mensonge de la vérité en touchant du doigt la poitrine de leur interlocuteur, et chanter des incantations de guérison en haut valyrien.  

Religion du Dieu MultiFace

Le dieu Multiface, évoqué aussi comme « Celui-qui-a-Maints-Visages » ou tout simplement le « Multiface », est une divinité psychopompe vénérée à Braavos dans la Demeure du Noir et du Blanc. Il est à la fois un et plusieurs puisque de nombreuses divinités d'autres panthéons ne seraient que ses avatars. Le culte lui-même ne semble pas être très connu en dehors de Braavos, mais est profondément respecté par les Braaviens, même par ceux qui sont adeptes d'autres religions.

Bien que le culte du dieu Multiface soit lié à la cité libre de Braavos, son origine est bien antérieure à la fondation de la cité. Si on peut en croire les légendes des serviteurs du dieu Multiface, son origine remonterait à la glorieuse époque des Possessions de Valyria. A cette époque, de nombreux esclaves originaires de contrées différentes étaient tués à la tâche dans les mines de métaux des Quatorze Flammes.

Tous ces peuples réduits en esclavage par les Valyriens adoraient des divinités différentes auxquelles ils adressaient des prières pour demander la délivrance de leurs maux. La légende prétend qu'un de ces esclaves (ou bien un contremaître ou encore un jeune noble suivant la version) aurait pris conscience qu'une divinité unique aux multiples visages se cachait derrière la centaine de divinités adorées par les esclaves.

Afin d'exaucer la volonté de cette divinité, il se mit à offrir la délivrance des douleurs terrestres, d'abord à certains esclaves qui la demandaient, et devint ainsi le premier Sans-Visage. Mais, un jour, il entendit un esclave demander avec ferveur, non sa propre mort, mais celle de son maître, et il comprit que cette mort serait agréable au dieu Multiface. Il exauça donc la prière de l'esclave, et ce dernier devint le deuxième membre de l'ordre.

Le dieu Multiface est donc une divinité syncrétique, transcendant divers cultes du monde. Il semblerait qu'il se soit formé ensuite un petit noyau de fidèles qui suivit les adeptes des Chantelunes lors de leur exil des Possessions qui amena la fondation de Braavos.

Le culte semble cantonné à la cité libre de Braavos, dans le temple nommé la Demeure du Noir et du Blanc. Les prêtres sont peu nombreux et assistés de quelques acolytes et domestiques. Ils portent des robes à coules mi-partie noires à droite et mi-partie blanches à gauche caractéristiques, celles des acolytes ayant les couleurs inversées par rapport à celles des prêtres et étant dépourvues de coule.

Religion austère et sacrificielle, le culte du dieu Multiface exige de ses serviteurs une dévotion totale allant jusqu'à l'annihilation de leur personnalité. Leurs offices consistent en l'entretien du temple et de son atmosphère paisible, ainsi qu'en la toilette des morts et la récupération de leurs effets personnels qui semblent constituer une forme de don au culte pour ses services mortuaires. Les corps sont ensuite entreposés dans le sanctuaire, où seuls les prêtres sont autorisés à pénétrer. Ce qui s'y déroule est tenu secret.

Il n'y a ni messes, ni prières, ni hymnes en vue de charmer le dieu. Parfois, un fidèle peut avoir une entretien privé avec un prêtre, mais la situation n'est pas fréquente.

Il semblerait que les Sans-Visage, membres du culte, soient chargés de contrats pour délivrer la « bénédiction » du dieu Multiface contre rémunération. Mais ils considèrent leurs victimes comme marquées par le dieu Multiface, et se refusent à les juger. La mort infligée implique des prières et des sacrifices préalables.  


Narja - Never Utopia / La Garde de Nuit
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