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La Corneille

La Corneille


Messages : 110
Age du personnage : Millénaire
Célébrité : Une corneille à trois yeux
Maison : Aucune


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MessageSujet: Armement Armement EmptyMer 4 Oct - 22:24


Armes

Armes à main

Dagues, poignards, coutelas et stylets

Ces armes sont des lames de petite taille, dotées d'un ou de deux tranchants et d'une pointe effilée, leur usage étant surtout réservé à l'estoc. Les premiers poignards furent dotés d'une lame en pierre ou en os, fixée sur une poignée de bois, encore en usage chez les sauvageons au-delà du Mur et qui furent aussi utilisés par les enfants de la forêt. Elles complètent l'armement du chevalier, permettant de menacer ou d'achever un adversaire lourdement protégé si ce dernier se trouve au sol. Dans les cités libres, et particulièrement à Myr, les spadassins utilisent de fins stylets comme arme d'appoint dans la main non-directrice. De manière plus générale, la discrétion du stylet en fait l'arme privilégiée des coupe-jarrets et des assassins. Dans les Sept Couronnes, outre l'aspect fonctionnel d'une telle arme, les dagues sont bien souvent des objets d'apparat richement forgés et décorés. Enfin, la dague est souvent un objet cérémoniel pour les sacrifices dans certains cultes et rituels magiques.

Épées

Le terme d'épée regroupe plusieurs armes aux caractéristiques différentes mais qui ont en commun une lame tranchante située dans le prolongement d'une poignée et d'un pommeau assurant l'équilibre de l'ensemble. Les épées les plus récentes sont dotées d'une garde qui permet la protection partielle de la main à la base de la lame (ce n'est toutefois pas le cas des arakh des Dothrakis). Les lames droites des épées des Sept Couronnes sont marquées d'un ou plusieurs onglets qui courent sur la face plane. Contrairement à une idée reçue, ces onglets n'ont pas vocation à faciliter l'écoulement du sang en cas de coup d'estoc, mais semblent liés au forgeage du fil qui est en acier plus rigide que le corps de la lame. Généralement, les épées peuvent à la fois être employées comme des armes de taille et d'estoc, ce qui leur assure une grande polyvalence. Cependant, la lame nécessite un forgeage complexe pour pouvoir bénéficier des meilleurs caractéristiques de souplesse générale et de dureté au niveau du fil. De même, l'équilibre parfait entre le poids de la lame et celui du pommeau nécessite un artisanat de qualité. De fait, l'épée est probablement l'arme de contact la plus chère, ce qui, allié à sa grande souplesse d'utilisation lors des combats, en fait l'arme de la noblesse et de la chevalerie par excellence. Les meilleurs lames sont dites forgées en « acier château », les meilleurs forgerons étant généralement au service des seigneurs, et l'essentiel des armes en acier valyrien connues sont aussi des épées.

La classification des épées se fait généralement par la longueur de la lame :

- Les épées courtes (ou braquemarts), dotées d'une lame généralement de moins de 50 cm. Ces épées correspondent aux premières lames forgées en bronze, cet alliage n'ayant pas les caractéristiques suffisantes pour permettre le forgeage d'une lame de taille supérieure conservant la solidité nécessaire au combat. Les épées de ce genre sont toujours en usage chez certains clans sauvageons d'au-delà du Mur et ont probablement été importées par les Premiers Hommes à Westeros. Des épées similaires en acier étaient en usage dans l'infanterie de l'Empire ghiscari, près de cinq mille ans avant la Conquête, et sont toujours employées par les Immaculés formés à Astapor généralement employées pour frapper rapidement d'estoc, leur lame courte se prêtant mieux à la perforation.

- Les épées longues, d'un poids avoisinant les 1,5 kg et dotées d'une lame de plus de 50 cm, la taille étant généralement adaptée au porteur de l'épée car forgée « sur mesure ». Ces épées sont celles qui sont employées par la chevalerie des Sept Couronnes, leur lame étant plutôt adaptée à la taille, mais permettant aussi de frapper d'estoc. En effet, le développement des armures de plates rend relativement inopérantes les frappes de taille des épées, la lame ayant tendance à glisser sur la surface plane sans avoir la puissance nécessaire à l'impact pour la plier, et encore moins pour la trancher. En revanche, les frappes d'estoc sont plus à même de se glisser dans les jointures et d'atteindre les parties peu protégées. Les épées longues les plus grandes sont parfois qualifiées de « bâtardes », ou d'épées « à une main et demie », leur longueur rendant leur maniement moins aisé à une main et nécessitant souvent l'emploi de la seconde main pour appuyer les mouvements.

- Les grandes épées, ou épées à deux mains, sont des lames dont la taille et le poids imposent un maniement à deux mains. Elles procurent à leur utilisateur une allonge conséquente, tout en augmentant la force de l'impact par leur poids. Ce sont essentiellement des armes de fantassin, leur taille rendant leur emploi malaisé à cheval.

- Il existe de nombreuses autres épées, notamment les épées d'estoc à lame étroite des spadassins des cités libres, dont les danseurs d'eau de Braavos ont fait du maniement un art. Les Dothrakis utilisent quant à eux des arakh, épées à lame incurvée comme une faux et dépourvues de garde.

Si l'usage de l'épée est fortement lié aux combats, c'est aussi parfois une arme employée par les bourreaux ou pour les exécutions capitales. De même, dans les mains d'un seigneur, l'épée est aussi un objet cérémonial lorsqu'il tient sa cour, en tant que symbole de son pouvoir féodal. Recevoir une personne avec l'épée au clair en travers des genoux est la marque d'un accueil de mauvais gré et d'une présence inopportune. Enfin, l'épée est l'arme utilisée lors de l'adoubement des chevaliers, sa lame frappant les épaules du postulant à genoux pendant que les paroles consacrées sont déclamées.

Acier valyrien

Tout comme l'acier forgé château, l'acier valyrien se distingue par une structure faite de minces couches de métal martelées, torsadées, repliées de très nombreuses fois avant la trempe. L'acier valyrien se reconnaît donc à son apparence striée, faite de multiples couches sombres et moirées. En général l'acier valyrien a un aspect fumé et est d'un gris si sombre qu'il paraît quasiment noir.

Cet acier est plus solide, plus léger et plus tranchant que nul autre. Le fil des lames s'altère moins vite, et a donc moins besoin d'être affûté que celui des lames d'acier ordinaire (mais il doit cependant l'être de temps en temps). Les armes forgées en acier valyrien sont rares et extrêmement précieuses. La plupart des épées les plus renommées en sont faites, mais on connaît également l'existence de dagues de haches et d'arakhs faits de ce métal. D'après les anciennes chroniques, les Autres seraient vulnérables aux armes en « acierdragon », qui pourrait être similaire à l'acier valyrien (même si Valyria n'existait pas encore lors de la Longue Nuit).

Peut-être créé grâce aux flammes des dragons, le secret de sa fabrication est perdu, et, désormais, seuls les meilleurs forgerons savent encore le travailler. On enseigne encore cet art à Qohor. D'après les écrits de mestre Pol, les forgerons qohoriens auraient recours à des sacrifices sanglants (dont le meurtre d’esclaves, parfois bébés) pour le travailler.

Haches

La hache est une arme de taille dérivée d'outils permettant de couper le bois (entre autres). Elle est constituée d'un manche prolongé d'une tête de métal dotée d'une lame excentrée en demi-lune. Historiquement, les haches furent tout d'abord dotées de têtes de pierre taillée puis de bronze, qui sont toujours en usage chez les sauvageons au-delà du Mur. Si la hache en tant qu'outil peut très bien être utilisée au combat, les modèles de guerre sont parfois dotés de deux lames symétriques. Selon la taille de la hache, elle est employée à une ou deux mains, certaines ayant l'équilibre nécessaire pour être utilisées comme arme de jet, notamment chez les Fer-nés. Par rapport à l'épée, la hache offre l'avantage de présenter une masse plus élevée là où se situe son impact, ce qui augmente fortement ses chances d'endommager l'acier d'une armure de plates, et accroît les dommages qu'elle inflige dans les chairs avec des plaies plus profondes. Cependant, son déséquilibre rend son maniement plus complexe et plus lent.

Armes d'hast

Les armes d'hast regroupent toutes les armes dotées d'un longue hampe, généralement prolongée par une pointe ou une lame. Cette catégorie d'armes comporte les piques, pertuisanes, épieux de chasse, lances de cavalerie ou de joute, et hallebardes, ainsi qu'un grand nombre d'armes improvisées propres à l'infanterie des Sept Couronnes. Historiquement, les premières armes d'hast ont été constituées d'une hampe de bois terminée par une pointe durcie au feu, puis par une lame foliacée de pierre. Le travail du bronze a ensuite permis de fixer une tête métallique au bout d'une courte hampe. Ces armes sont toujours en usage chez les sauvageons au-delà du Mur. L'apparition de batailles rangées avec des formations compactes d'infanterie, ainsi que la cavalerie, vont ensuite faire croître la taille de la hampe, jusqu'à près de huit pieds dans l'infanterie et la cavalerie, et près de douze pieds pour les joutes. Toutefois, les lances de joute sont conçues pour se briser à l'impact et ne causent que rarement des dommages. Les hallebardes se distinguent des lances et piques par la présence d'une lame en demi-lune qui complète la pointe et en fait à la fois des armes d'estoc et de taille. Les armes d'hast présentent l'avantage de l'allonge qu'elles confèrent, mais aussi d'accroître l'amplitude du mouvement et donc la force de leur impact, tant d'estoc que de taille. Par contre, ce sont des armes encombrantes qui se prêtent peu au combat rapproché. L'infanterie fait un grand usage des armes d'hast, sous la forme d'un déploiement dit en « hérisson », dans lequel un mur de bouclier et de piques constitue un obstacle pour la cavalerie, les chevaux hésitant souvent devant un tel dispositif. Les piques sont l'arme favorite des armées dorniennes, sous la forme de piques de jet et de piques courtes et massives pour l'infanterie.

Le maniement du bâton est assez répandu chez les gens du commun et sert parfois à l'entraînement de base de l'infanterie. Bien que cette arme puisse sembler relativement inoffensive au premier abord, elle peut se montrer mortelle dans les mains d'un combattant aguerri.

Marteau d'armes

Les armes contondantes sont des armes qui ont vocation à provoquer des dommages par écrasement. Elles dérivent des matraques et gourdins de bois primitifs. Ces derniers ont tout d'abord été renforcés à l'aide d'une tête en pierre qui a pour effet d'alourdir l'extrémité et d'augmenter la force d'impact. L'évolution de ces armes primitives résulte en la masse d'armes et le marteau d'armes, tous deux dotés d'une lourde tête métallique, éventuellement bardée de pointes. La tête a été ensuite dissociée du manche pour y être reliée par une chaîne, ce qui a pour effet d'accroître encore le mouvement angulaire de l'arme et les dommages causés. Ces fléaux d'armes, ou plommées, peuvent posséder une à plusieurs têtes, habituellement hérissées de pointes. Généralement, les fléaux sont dotés d'un manche de 60 à 70 cm, mais ceux en usage dans l'infanterie peuvent être plus grands afin d'atteindre plus aisément les cavaliers. L'usage des masses, marteaux et fléaux d'armes est très répandu lors des batailles et des mêlées car ce sont les plus efficaces contre les armures de plates. La puissance des coups qu'elles délivrent est à même de plier l'acier et d'enfoncer les heaumes les plus solides. Cependant, ce sont généralement des armes lourdes, et les fléaux sont d'un maniement malaisé, nécessitant un entraînement conséquent.

Les armes à distance

Frondes

La fronde est une arme à distance constituée d'une lanière de cuir permettant de projeter puissamment une pierre grâce à la force centrifuge. Sa portée est généralement de quelques dizaines de mètres, distance à laquelle elle peut se montrer redoutable contre une cible faiblement protégée. À Westeros, elle ne semble toutefois en usage que chez les sauvageons au-delà du Mur, ce qui indique peut-être une utilisation de cette arme chez les Premiers Hommes. De fait, le développement des armures et protections sur les parties les plus importantes du corps humain rend son emploi bien moins efficace dans les batailles rangées en comparaison des arcs, arbalètes et autres armes de jet. Cependant, en Essos, les frondeurs tolosiens, considérés comme les meilleurs du monde, utilisent des balles de plomb mou, bien plus destructrices que les pierres ou les flèches (bien que de portée moindre que ces dernières).

Arcs

L'arc est une arme à distance très répandue qui semble employée dans l'ensemble des cultures du monde connu. C'est à la fois une arme de chasse et une arme de guerre, dont l'usage est parfois réglementé dans les Sept Couronnes par la noblesse afin de limiter le braconnage par les roturiers.

Les sauvageons utilisent de petits arcs courbes de corne alors que les armées des Sept Couronnes semblent avoir opté pour les arcs dorniens droits et longs en if qui les surclassent en portée comme en puissance. Cependant, les Dorniens sont aussi réputés pour leurs archers montés qui utilisent de petits arcs à double courbure, plus maniables à cheval. Ces arcs sont toutefois surclassés par les arcs en essence d'orcœur employés dans les îles d'Été. Les arcs les plus prisés au monde sont ceux fabriqués grâce aux os de dragon dont la forte teneur en fer assure une élasticité optimale.

Un bon archer est capable de décocher près de dix flèches par minute, et celles-ci sont efficaces jusqu'à une portée de près de soixante mètres avec un arc long en if. Un très bon archer peut toutefois toucher une cible à 150 mètres avec précision.

En Essos, l'arc le plus courant est à double courbure, en corne et en tendon, mais aux performances inférieures à celles de l'arc droit ouestrien.

Il faut noter qu'afin de conserver l'élasticité optimale du corps de l'arc, ce dernier n'est encordé qu'avant usage.

Arbalètes

L'arbalète est une arme à distance très couramment employée dans les armées. Il en existe de deux sortes, à manivelle ou munies d'une poulie à étrier. Bien que sa fabrication fasse appel à des techniques pointues d'artisanat, elle n'est cependant pas plus complexe à fabriquer que les arcs militaires de qualité. Elle a la réputation d'offrir une meilleure pénétration des armures par rapport aux arcs, mais son principal avantage réside dans sa facilité d'emploi qui la rend abordable même pour un novice peu entraîné (à la différence de l'arc). Par contre, son chargement est nettement moins rapide que celui de l'arc, ce qui impose des cadences de tir bien moins élevées, même pour un arbalétrier chevronné. Cependant, cette lenteur est moins problématique lors de la défense de positions retranchées derrière lesquelles les arbalétriers peuvent se mettre à couvert lors du réarmement.

Les Myriens se sont fait une spécialité des techniques de fabrication des arbalètes, certaines conçues dans cette cité libre permettant de tirer trois carreaux d'un coup. Les compagnies mercenaires myriennes d'arbalétriers sont aussi très réputées.

Flèches et carreaux

Les flèches et carreaux sont les projectiles utilisés respectivement pour les arcs et les arbalètes. Ils sont constitués d'une mince hampe de bois (plus courte et massive dans le cas du carreau), dotée à l'une des extrémité d'une pointe de métal et à l'autre d'un empennage de plumes (d'oie généralement) assurant la rotation du corps du projectile sur lui même lors du tir, ce qui lui confère sa stabilité. Historiquement, les premières pointes furent en pierre taillée, généralement de l'obsidienne comme c'était l'usage chez les enfants de la forêt. Bien qu'étant extrêmement cassante, l'obsidienne est très tranchante et n'a été supplantée par le métal que parce que ce dernier était au final plus accessible et moins complexe à travailler une fois sa métallurgie maîtrisée. De fait, contrairement à ce qu'on peut penser, c'est la hampe de la flèche qui est la plus difficile à produire, celle-ci devant avoir des caractéristiques bien précises afin d'avoir un bon équilibre. Les pointes sont généralement dotée d'une barbelure qui empêche d'extraire la flèche sans déchirer les chairs. De fait, il est généralement nécessaire de faire traverser la pointe afin de l'extraire. Le développement de la maille et des plates a entraîné l'apparition de flèches dotées d'une pointe en poinçon, plus à même de traverser le maillage de métal ou de perforer les plates aux faibles distances (la maille se montrant relativement efficace pour amortir l'impact et atténuer la profondeur des blessures causées par les projectiles ayant une section trop large, et ceux-ci étant déviés par les surfaces arrondies des plates). Bien que les blessures causées par les flèches et carreaux ne présentent qu'une faible surface, leur profondeur les rend bien plus dangereuses que celles des armes de corps-à-corps, ayant bien plus de chance de toucher un organe vital ou de s'infecter (les flèches étant souvent fichées en terre devant les archers lors des batailles rangées). L'usage de poisons est susceptible d'accroître la dangerosité de ces armes, qui sont bien souvent méprisées par les chevaliers.

Armes de jet

Les armes de jet sont un ensemble hétérogène d'armes ayant pour seul point commun de pouvoir être projetées manuellement, leur portée n'excédant généralement pas quelques mètres. Parmi ces armes, on trouve divers poignards et dagues de jet, des haches et des piques (ou javelot, doté typiquement d'une hampe de près de 1,60 mètre). L'usage de ces armes nécessite un entraînement conséquent, surtout dans le cas des dagues et haches de jet. Le lancer de hache fait partie des jeux auxquels se livrent les jeunes Fer-nés dont les combattants se sont fait une spécialité de ce style de combat. De même, c'est à Dorne que les piques de jet sont les plus employées, lors des combats tant à pied que montés. Même si la hache ou la pique ne blessent pas la cible et sont parés par un bouclier, leur poids rend alors celui-ci inutilisable du fait du déséquilibre apporté par l'arme fichée dans le bois. Ce sont donc des armes d'une grande efficacité contre les formations serrées de fantassins protégés par un mur de boucliers.

Protections

Armures

Quelle que soit l'armure employée, il n'est pas rare qu'elle soit recouverte d'une cotte de tissu arborant les armoiries personnelles du porteur ou celles de son suzerain. Ceci permet une meilleure identification lors des batailles rangées et des tournois, mais protège aussi de la chaleur du soleil dans le cas des armures métalliques.

Cuirs et tuniques matelassées

Les protections de cuirs et de tissus matelassés sont très utilisées du fait de leurs coûts modiques. Dans les Sept Couronnes, les jaques de cuirs bouillis sont très répandues dans l'infanterie et les francs-coureurs. Ce type de protection est aussi employé sous les cottes de maille et les autres armures afin d'absorber les chocs. Chez les sauvageons au-delà du Mur, de multiples couches de lainages et de fourrures remplissent le même office.

Mailles

La cotte, ou le haubert (ce dernier étant généralement plus long et en usage dans la cavalerie), de maille est une armure constituée d'un ensemble d'anneaux de fer entremêlés, portée par dessus un vêtement de cuir ou de tissu et rembourré permettant d'amortir les chocs et le frottement du métal. La maille présente l'avantage d'offrir une grande souplesse ne gênant pas les mouvements. La protection offerte contre les chocs et les flèches est relativement importante, dépendante du type de maillage utilisé. La cotte de maille peut être complétée d'un camail protégeant le cou et la tête, ainsi que de jambières et de mitaines. Malgré sa souplesse, la maille reste pesante et son poids porte en grande partie sur les épaules, ce qui la rend éprouvante à porter. Son entretien se fait généralement en la plaçant dans un tonnelet rempli de sable qui, roulé au sol, permet d'éliminer la corrosion du métal.

Bien qu'elle soit moins efficace que l'armure de plate, la maille est encore largement répandue dans les armées du Nord. Il faut noter qu'elle présente l'avantage d'être plus rapide et moins contraignante à revêtir.

Écailles, broignes et brigandines

Les broignes, ou armures maclées, sont des armures assez similaires à la maille, faites d'anneaux plus larges directement cousus sur un vêtement de cuir. De fabrication et d'entretien plus aisé que la maille, elles offrent toutefois une protection moindre contre les armes perforantes. Ce type d'armure, avec la maille, est encore très utilisé dans le Nord.

La brigandine est assez semblable : des plaques de métal sont cousues sur un vêtement de cuir (généralement un gilet sans manche), mais recouvertes d'une seconde couche de cuir. Ce type d'armure (souvent qualifié à tort de « cuir clouté » du fait des rivets qui sont apparents) permet d'éviter la corrosion des parties métalliques de l'armure. C'est une protection très efficace mais moins souple que les armures de mailles, qui n'est donc en général portée que sur le torse.

Enfin, des disques métalliques se chevauchant et cousus sur un support de cuir ou de tissu sont aussi employés. L'acier de ces disques est généralement recouvert de cuivre, voire même d'or, pour des raisons esthétiques. L'armure d'écailles offre une excellente protection même si celle-ci reste inférieure à celle procurée par l'armure de plates. C'est l'armure la plus employée par les Dorniens car moins lourde et moins éprouvante à porter que les plates par les températures qui règnent à Dorne. De même, les armures d'écailles sont aussi très utilisées dans le grand continent est, notamment à Qarth et dans le Pays de Ghis. Il est possible que l'utilisation de cette armure ait été importée à Dorne par le peuple Rhoynar et qu'il s'agisse d'un trait culturel des peuples méridionaux du continent est. Cependant, ce type de protection est aussi en usage sous la forme de fins disques de bronze cousus sur un support de cuir chez les Paludiers et certains clans sauvageons tels que les Thenns, ce qui permet de penser qu'elle fut utilisée primitivement par les Premiers Hommes.

Plates et acier à l'écrevisse

L'armure de plates est un assemblage de pièces d'acier articulées pouvant recouvrir le corps entier ou bien être être utilisé pour protéger des parties spécifiques du corps afin de compléter la protection d'autres types d'armures (les protections des bras, des jambes et du torse sont les plus répandues). Les plaques de métal sont portées par dessus un vêtement matelassé permettant d'amortir les chocs, et complétées par du cuir ou de la maille là où le corps ne peut être recouvert par le métal (généralement les jointures des aisselles ainsi que la plupart des faces internes des articulations). Les plaques métalliques se superposent et jouent les unes sur les autres au niveau des articulations, ce qui vaut généralement à l'armure le qualificatif de « à l'écrevisse ». L'articulation des plaques entre elles assure une grande souplesse à l'armure qui permet d'effectuer la plupart des mouvements conventionnels. En dehors des parties qui ne sont protégées que par la maille et le cuir, l'acier des armures de plates est presque impossible à percer avec une arme tranchante ou perforante. Cependant, la précision requise pour les mouvements entre les différentes pièces rend ces armures plus sensibles aux armes contondantes. Un coup peut aisément déformer une plaque au point de ne plus permettre certains mouvements, voire même blesser le porteur, et le rendre plus vulnérable[58]. Une armure de plates complètes (parfois appelée harnois) représente une masse importante (généralement près de 25 kg au total en incluant les vêtements rembourrés et la maille), mais reste toutefois moins éprouvante à porter que la maille, le poids des pièces étant relativement bien réparti sur le corps. Cependant, le combat à pied en armure de plates est assez éprouvant sur la durée, surtout avec un heaume qui ne permet pas une respiration optimale. De plus, l'armure de plates nécessite l'aide d'une tierce personne pour être revêtue, notamment pour le laçage des sangles maintenant les différentes pièces. Enfin, l'armure de plates est forgée sur mesure et correspond donc au gabarit d'une personne bien précise, même s'il est toujours possible de récupérer certaines pièces afin de les utiliser sur une personne de taille différente.

Les différentes pièces qui constituent l'armure de plates sont généralement :
- le pectoral ou corselet, pièce protégeant le torse ;
- le gorgerin, pièce protégeant le cou ;
- les spallières, pièces protégeant les épaules ainsi que le raccord entre les bras et le torse, parfois complétées par des rouelles ;
- les canons de bras et d'avant-bras, reliés par la cubitière, ensemble de pièces protégeant les bras ;
- les gantelets, pièces protégeant les mains et les poignets, constituées de plusieurs plaques articulées ;
- la gonelle (appelée aussi tassettes), pièce protégeant les hanches, généralement faite de plusieurs plaques articulées (on parle alors de gonelle « à l'écrevisse ») ;
- les jambières, pièces protégeant les jambes (genouillères et grèves, prolongées par les solerets) ;
- les solerets, pièces articulées protégeant les pieds (il existe aussi des solerets « à la poulaine » qui sont caractérisés par une pointe à l'extrémité du pied imitant la chaussure du même nom).

La plupart des armures de plates sont en métal uni, brillant ou mat. Cependant, outre la protection qu'elles procurent, les armures servent aussi d'apparat lors des tournois et de signes distinctifs lors des batailles.

Boucliers

Les boucliers en usage dans les Sept Couronnes sont généralement des écus fabriqués dans des bois tendres comme le pin. Outre leur légèreté, ils permettent de piéger la lame de l'adversaire lors des combats. Cependant, leur résistance est très faible. Certains combattants préfèrent des boucliers en bois durs comme le chêne. Ces dernier assurent une bien meilleure protection et ont une résistance plus grande, mais ils sont en contrepartie bien plus lourds à l'usage. Bien que les tournois soient très répandus, les Sept Couronnes ne semblent pas avoir développé de bouclier dédié à la joute. Les Dorniens utilisent des boucliers ronds, couverts de métal, plus petits et maniables que les écus en usage dans le reste des Sept Couronnes.

Il existe aussi de petits boucliers métalliques de poing (pouvant être tenus d'une main, alors que les boucliers classiques requièrent le bras en entier pour être supportés) qui sont surtout employés par les gladiateurs des arènes de combat du Pays de Ghis et des cités libres.

Les sauvageons utilisent pour la plupart des rondaches de cuir ou d'osier qui n'offrent qu'une maigre protection contre les projectiles. Les Thenns renforcent leurs rondaches de cuir noir d'un cerclage et d'un umbo de bronze. Les Ibbéniens utilisent pour leur part des boucliers sur lesquels sont tendues des peaux velues. Les Dothrakis quant à eux n'utilisent aucun bouclier.

Casques

Les casques en usage dans les Sept Couronnes sont essentiellement des demi-heaumes coniques dotés d'une barre de protection nasale (casque de type « normand »). Les chevaliers portent souvent des heaumes fermés, voire des bassinets dotés ou non d'une visière et plus modernes. Les heaumes sont souvent ornementés de décorations et de cimiers de fantaisie pour les joutes mais aussi pour les champs de bataille, ceux-ci permettant de reconnaître le chevalier plus aisément. De manière générale, les hommes les plus modernes ont des casques aux formes plus arrondies qui épousent mieux le crâne et détournent plus efficacement les coups reçus. Outre un rembourrage de cuir et de tissus permettant d'amortir les chocs, la protection du heaume est complétée par un camail de maille ou par un gorgerin d'acier. L'importante protection conférée par les casques, et en particulier par les heaumes, est contrebalancée par le fait qu'ils restreignent la vision et l'audition, tout en rendant plus difficile la respiration en cas d'effort prolongé.

Les Immaculés formés à Astapor dans le Pays de Ghis portent un casque conique de bronze orné d'une pointe (trois pour les officiers).

Engins de siège

Les sièges représentent une grande partie des batailles et du temps passé à la guerre, surtout dans les conflits féodaux des Sept Couronnes. En conséquence, un équipement spécifique pour assaillir les forteresses ou les défendre a été développé :

- Le scorpion, une sorte de d'arbalète de grande taille, mais transportable sur un champ de bataille, utilisant un système de ressorts à torsion pour obtenir la projection des flèches. Il est également utilisé comme arme de siège, ou sur des navires. Un scorpion semble capable de projeter des traits à plus de trois cents mètres, et se montre d'une grande efficacité face aux formations compactes de fantassins et de cavaliers.

- La catapulte, qui utilise un bras propulseur dont la projection est assurée par un arc de grande taille fixée sur une structure de support. La catapulte permet de projeter des projectiles de taille modeste : pierres, chausses-trappes, petits tonnelets de poix, voire même récipients de feu grégeois (on parlera alors plutôt d'un boutefeu).

- Le trébuchet, de taille plus importante et utilisant un bras propulseur dont la projection est généralement assurée par un système de contrepoids solidaire ou mobile par rapport au bras, parfois aussi par traction manuelle pour des pièces de moindre taille. Le trébuchet permet d'envoyer des projectiles de taille importante : rochers, tonneaux de poix, etc. Les trébuchets peuvent envoyer des projectiles de 10 kg à plus de 50 mètres dans le cas de la traction manuelle, mais peuvent atteindre plus de 200 mètres avec des projectiles de plus de 100 kg dans le cas des pièces les plus importantes. Cependant, la cadence de tir et le nombre d'hommes nécessaires à leur déploiement sont directement proportionnels à la taille de l'engin.

- Le bélier, une longue poutre, généralement renforcée d'une tête métallique, permettant d'enfoncer les portes des forteresses. Le bélier est généralement manié par une troupe d'hommes d'armes portant le corps de l'engin, mais qui sont très vulnérables face aux archers. Il est toutefois possible de couvrir le bélier par une toiture de bois, une tortue, généralement protégée des traits enflammés par des peaux.

- La tour de siège, un édifice mobile de bois en forme de tour permettant l'assaut contre les remparts en offrant une bien meilleure protection que les échelles couramment employées.

Scorpions et catapultes peuvent être utilisés sur les galères de guerre les plus imposantes. En réaction à la puissance des catapultes, les architectes militaires ont abandonné les tours carrées au profit de formes rondes ou de demi-lunes.


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