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La Corneille

La Corneille


Messages : 110
Age du personnage : Millénaire
Célébrité : Une corneille à trois yeux
Maison : Aucune


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MessageSujet: Hiérarchie féodale et conditions de vie Hiérarchie féodale et conditions de vie EmptyMer 4 Oct - 22:19


Hiérarchie Féodale et conditions de vie

Hiérarchie sociale

Ce système féodal repose sur une délégation d'une partie du pouvoir légal du roi siégeant sur le trône de Fer, à des seigneurs disposant d'un pouvoir souverain, plus ou moins important, sur leurs terres et liés entre eux par des droits et des devoirs réciproques. Chaque seigneur est alors le vassal de celui qui lui concède son fief et le suzerain de ceux à qui lui-même a concédé des fiefs. Ceci résulte en un fractionnement des terres et de l'autorité royale. En bas de cette échelle se trouve le peuple au sens large, exerçant ses activités sur les terres de ses suzerains, bien qu'il puisse en être le propriétaire direct.
Noblesse

Quel que soit son pouvoir réel, la noblesse est un état héréditaire donnant droit à un patronyme et à un blason. Dans la plupart des cas, elle s'exprime à travers les liens de vassalité qui relient entre eux les différents possesseurs de fiefs (ce qui correspond à la « noblesse d'épée », dotée d'un réel pouvoir militaire). Il existe aussi une noblesse « honorifique », mais non fieffée dont la nomination semble être l'apanage du roi.

Le roi et son conseil

Au sommet de la hiérarchie féodale se trouve le roi des Sept Couronnes qui siège sur le trône de Fer de Port-Réal. Il est assisté dans sa tâche souveraine par sa Main et son Conseil restreint. Il faut noter que ceux qui détiennent ces charges ne font pas forcément partie de la noblesse au sens strict (« noblesse d'épée » qui détient des fiefs et jouit d'un pouvoir militaire), certains pouvant être issus de la roture et ne portant le titre de « lord » que de façon honorifique (une forme de « noblesse de robe » permettant d'avoir un patronyme et un blason héréditaires).

Seigneurs et vassaux

Une grande partie des pouvoirs royaux sont ensuite délégués aux seigneurs suzerains des différentes régions administratives des Sept Couronnes, à l'exception des terres de la Couronne qui restent sous l'administration directe du Trône de Fer. Bien que leurs pouvoirs s'exercent au nom du roi, ils disposent d'une grande autonomie dans la gestion des affaires courantes et dans les rapports qu'ils entretiennent avec leurs propres vassaux. Ceux-ci sont les différents seigneurs et chevaliers fieffés liés entre eux par des liens complexes de suzeraineté et de vassalité. Ces liens sont réciproques : le vassal doit obéissance à son suzerain (notamment en joignant ses troupes aux siennes si le suzerain a décidé de lever son ban), mais le suzerain doit également défendre son vassal contre les agressions.

Il ne faut pas confondre noblesse et chevalerie : on peut être chevalier sans être noble, et vice-versa.

Bien que la puissance d'une maison noble s'exprime par sa position dans la hiérarchie féodale, de nombreux autres paramètres tels que sa richesse, son prestige et sa renommée, sa puissance militaire et les liens maritaux qu'elle a pu nouer avec d'autres maisons, sont autant de gages de son importance réelle. Les revenus des maisons nobles viennent principalement des produits de leurs terres, sur lesquelles elles prélèvent divers droits, péages et corvées. Ainsi, chaque moulin verse un dixième du grain moulu au seigneur dont il relève.

Chaque seigneur dispose d'une maisonnée plus ou moins importante constituée d'écuyers et de chevaliers de maisons vassales ou alliées (dont certains peuvent être ses pupilles), d'une garnison permanente, de francs-coureurs, de chevaliers errants, de serviteurs et d'artisans. Selon son importance et sa richesse, un seigneur pourra avoir dans sa maisonnée des titulaires de charges diverses :
- un mestre, qui conseille son maître, s'occupe des corbeaux messagers, enseigne les lettres, les arts et les sciences aux enfants de noble naissance, et pratique la médecine ;
- un septon, qui dirige les offices religieux et peut participer à l'éducation des enfants (les filles pouvant être confiés à une septa) ;
- un intendant, qui a en charge le soin du domaine et la garde et l'emploi du trésor seigneurial ;
- un bailli, qui peut rendre justice au nom de son seigneur ;
- un bouffon, qui divertit le seigneur, sa famille, ses proches et ses invités ;
- un capitaine des gardes, qui a autorité sur les hommes d'armes de la garnison ;
- un maître d'armes, qui veille à l'équipement et à l'entraînement des hommes d'armes et des jeunes nobles et écuyers ;
- un grand écuyer, qui a la charge des écuries et des montures ;
- un maître-piqueux, expert en matière de chasse, qui s'occupe des meutes de chiens ;
- un forgeron, qui fabrique et répare armes, armures et outils ;
- un chef cuisinier ;
- un brasseur.

Chacune de ces personnes peut être assistée d'un ou plusieurs aides, adjoints, assistants, serviteurs, etc., si bien que la maisonnée des plus puissantes maisons peut compter plusieurs dizaines de personnes.

Lorsqu'il quitte son fief, un seigneur peut désigner un gouverneur, qui commande en son nom pendant son absence. Le gouverneur ne jouit cependant pas de l'intégralité des pouvoirs du seigneur (notamment, il ne peut passer de pactes de mariage).

Les fiefs des Sept Couronnes se transmettent avant tout par les liens du sang (un pupille n'a aucun droit à hériter de son tuteur, et on ne connaît pas d'exemple d'adoption dans la noblesse de Westeros), par voie héréditaire. Les règles de dévolution sont similaires dans l'ensemble du royaume, mais certaines des anciennes couronnes ont gardé des particularité, surtout Dorne.

Les règles de dévolution successorale s'apprécie au jour du défunt dont la succession est à régler. L'héritage suit l'ordre de primogéniture masculine : l'aîné des fils hérite donc du père défunt. Si l'aîné des mâles décède avant son père, son propre fils aîné (donc le petit-fils du titulaire du fief) recueille son héritage, et ainsi de suite. Si un héritier se trouve à décéder avant le titulaire sans avoir lui-même d'héritier mâle, l'aîné de ses frères devient l'héritier (et son propre fils aîné s'il est lui-même décédé). En l'absence totale d'héritier mâle dans la descendance du défunt, l'aînée de ses héritières peut transmettre le droit au fief à son mari, puis aux héritiers de ce dernier.

Si un seigneur n'a aucun descendant, son héritage passe à l'héritier de son père, par application des règles ci-dessus. Si son père n'a pas d'héritier, on passe à celui de son grand-père, puis de son bisaïeul, et ainsi de suite.

La qualité d'héritier se perd :
- en entrant dans les ordres qui interdisent tout héritage : la Garde de Nuit, la Garde Royale, les ordres religieux (septons, septas, sœurs du Silence), la mestrise (sauf à être relevé de ses vœux, quand cela est possible) ;
- en se rendant coupable de crimes graves : parricide, esclavagisme, trahison et félonie ; le pouvoir de sanction appartient au suzerain, et donc, a fortiori, au roi.

Ces règles devraient théoriquement ne jamais laisser de fief sans un héritier en principe incontestable. Mais, dans les faits, plus l'héritage échoit à un parent éloigné, et plus sa légitimité est susceptible d'être discutée. Un seigneur peut tenter de renforcer les droits d'un héritier incertain par testament. Il peut aussi demander au roi de légitimer un bâtard, qui prend alors pleinement place dans la ligne de succession. À l'inverse, il peut renier sa paternité sur un de ses « enfants ».

En tant que « suzerain suprême », le roi peut se saisir d'un fief si son titulaire s'est rendu coupable de félonie, et en disposer, en général en le remettant en récompense à un membre plus fidèle de la même maison, voire à l'un de ses fidèles vassaux.

En principe, les épouses adoptent le nom de la maison de leur mari. Mais elles peuvent décider de continuer à utiliser leur nom de naissance (surtout si leur maison est la plus prestigieuse).

Les enfants nobles prennent le nom de la maison de leur père. Cependant, il semble que, dans certains cas, ils puissent prendre celui de leur mère, notamment si cette maison est la plus prestigieuse, et d'autant plus si elle est menacée d'extinction faute d'héritier mâle.  

Le Peuple

Le peuple est composé de roturiers exerçant des fonctions très différentes dans la société des Sept Couronnes, leur seul point commun étant de ne pas appartenir à la noblesse.

L'une des classes sociales du peuple les plus répandues est celle des paysans. De manière générale et à l'exception des îles de Fer, les Sept Couronnes ne semblent pas connaître le servage. En effet, si les paysans sont liés à leurs suzerains par des liens de vassalité (notamment par le droit de ban), il semble qu'ils ne soient pas particulièrement liés aux terres qu'ils tiennent de leurs seigneurs. Un certain nombre semble même jouir d'une propriété foncière sur ces terres, que ce soit par un achat ou à la suite du service dans l'armée d'un noble.

On trouve aussi une large diversité d'artisans, et de petits commerçants qui assurent la majeure partie des activités de production autres qu'agricoles et de circulation des biens dans les territoires ruraux des Sept Couronnes. Dans les villes, ces derniers sont rassemblés dans des guildes dirigées par les membres les plus influents de leur profession, certaines jouissant d'un pouvoir politique non négligeable. Les artisans maîtrisant des techniques utiles et nécessitant un long apprentissage (comme les forgerons) sont traités avec une certaine considération.

Un certain nombre de fonctionnaires de l'administration royale peut être issu de la roture. De même, les commandants des ports, les collecteurs de taxes, les fermiers des impôts, les hommes et officiers du guet des villes, ainsi que les membres des maisonnées des seigneurs (serviteurs, soldats des garnisons, francs-coureurs, artisans, etc.) peuvent aussi disposer d'un prestige social non négligeable.

Malgré sa forte hiérarchisation, la société féodale des Sept Couronnes n'implique en aucun cas l'appartenance à des catégories figées et immuables. En l'espace d'une ou plusieurs générations, il est possible à une famille de paysans de passer du statut de roturiers à celui de maison noble grâce à un, ou des membres, qui passeraient du statut de franc-coureur à celui de chevalier, puis à celui de chevalier fieffé pour enfin devenir le seigneur d'un fief. A l'inverse, il est tout aussi possible qu'une maison noble soit déchue de ses droits féodaux et condamnée à l'exil. La présence de patronymes parmi les gens de la roture signifie généralement qu'ils eurent dans leur généalogie directe un chevalier. Au-delà de ces mouvements dans la hiérarchie sociale qui sont plutôt associés à de hauts faits, les exemples ne manquent pas de personnages issus de la roture qui ont pu accéder à des conditions privilégiées (septons, mestres, voire même Main du Roi dans quelques cas exceptionnels). L'endettement de certaines maisons nobles les pousse parfois à épouser des filles issues de la roture fortunée (fonctionnaires royaux, marchands, etc.) contre des dots capables de renflouer leurs finances. Ce genre de liens est à même de faire entrer des roturiers dans la maisonnée de familles prestigieuses, mais endettées.

Conditions de vie

La vie dans les campagnes est rythmée par les saisons et le climat. Du fait des cycles saisonniers particuliers que connait Westeros, les opulentes moissons des étés sont en partie stockées dès l'annonce de la venue des hivers. La rudesse de ces derniers impose des conditions de vie très difficile pour les gens du commun (surtout dans le Nord et les régions les plus septentrionales). En dehors des pressions induites par le climat, les campagnes sont fréquemment menacées par des bandes de hors-la-loi dont l'éradication fait partie des devoirs des suzerains envers leurs peuples vassaux. Mais le plus grand péril qui pèse sur les ruraux reste les guerres. En effet, en l'absence d'intendance capable de nourrir l'intégralité d'une armée lors d'une campagne militaire d'envergure, les forces armées vivent « sur le pays ». Les actes de pillage et les exactions contre les populations civiles ne sont pas rares et visent autant à sustenter les armées qu'à démoraliser les régions où se déroulent les conflits.

Les Sept Couronnes ne comportent qu'un faible nombre d'agglomérations remarquables. Celles-ci sont essentiellement des ports commerciaux, et les fiefs de maisons riches et puissantes. Ainsi, les deux plus grandes villes sont la capitale Port-Réal (siège du Trône de Fer) et Villevieille (siège de la maison Hightower et de la Citadelle des mestres), suivies par Port-Lannis (féal de la riche maison Lannister) et dans une moindre mesure par Goëville et Blancport (siège de la maison Manderly). D'autres agglomérations de moindre importance existent, comme Sombreval, Viergétang, Pierremoûtier ou encore Salins, mais leur taille et leur opulence ne sont pas comparables aux précédentes. Le développement du tissu urbain semble donc directement lié au commerce maritime, notamment avec le grand continent est. Cependant, les populations importantes abritées dans ces villes (près de quatre cent mille habitants à Port-Réal) nécessitent un approvisionnement conséquent, source lui-même d'un important commerce avec les campagnes environnantes. Les nombreux contacts avec les autres nations sont aussi sources d'échanges culturels, les ports abritant généralement des populations plus cosmopolites. Les auberges y sont nombreuses, et les guildes d'artisans et de commerçants y prospèrent, proposant des biens et des services qu'on ne peut trouver que difficilement dans le reste des Sept Couronnes. Cependant, les villes sont aussi de hauts lieux de la prostitution et on y trouve des quartiers mal famés (comme celui du Culpucier à Port-Réal). De fait, la vie urbaine est plus coûteuse qu'en milieu rural, entraînant l'apparition de classes miséreuses, mendiants, enfants orphelins, larrons et spadassins peu recommandables. Le tout surveillé par les forces du guet entretenues par la plupart des villes pour protéger leurs habitants. Les agglomérations sont protégées par d'imposants remparts et deviennent des lieux de refuge pour les populations avoisinantes en cas de guerre.

Lois de l'hospitalité

La forme la plus traditionnelle des lois de l'hospitalité veut que l'hôte soit accueilli par du pain et du sel, mais, plus généralement, le partage du vin et de la nourriture suffisent à pouvoir invoquer les droits de l'hôte comme sauf-conduit. En revanche, le fait de se rendre chez quelqu'un sans y être invité, armé et avec des intentions malhonnêtes ne permet pas de les invoquer.

En contrepartie de la protection due à l'hôte, ce dernier doit également respecter le droit de l'occupant des lieux à fixer des règles de vie à tous ceux qu'il accueille ; ce principe est résumé dans l'adage « Son toit, sa loi ».

Au départ de son invité, le maître des lieux lui remet un « cadeau de courtoisie » (ou « présent d’invité »), et n'est dès lors plus tenu par les lois de l'hospitalité.

Les atteintes aux lois de l'hospitalité sont très rares, et punies avec sévérité.

Condition de la femme

Dans la société féodale des Sept Couronnes, le rôle de la femme dépend entre autre de sa condition sociale. Chez les roturiers, les femmes peuvent occuper des positions équivalentes à celles des hommes dans plusieurs domaines. Elles peuvent notamment posséder et tenir des auberges ou des établissement de plaisir. Selon leur personnalité, elles peuvent très bien imposer leurs vues à leur mari. D'une certaine manière, le rôle des femmes dans la noblesse peut sembler plus effacé. Si elles bénéficient généralement d'une éducation soignée (généralement prodiguée par une septa), celle-ci les destine à des tâches d'intendance de la maisonnée de leur futur époux. En effet, la condition des jeunes filles de la noblesse est bien souvent de permettre une alliance matrimoniale avantageuse pour leur maison, et le fait d'être encore célibataire à vingt ans est considéré comme honteux pour une jeune fille. Quant à la maison de l'époux, elle attend surtout de l'épousée qu'elle soit féconde, et qu'elle donne naissance à des enfants mâles viables, pour assurer la perpétuation du nom (dans le cadre des règles de dévolution successorale). Les hanches larges sont considérées comme un bon indice de cette fécondité.

La mort de son époux peut permettre à la veuve de prendre la direction d'une famille noble et d'y occuper une place de premier plan, mais, bien souvent son remariage risque d'être imposé par le suzerain, ce qui ne laisse que rarement une grande marge de manœuvre aux femmes. Toutefois, des exemples de femme ayant accédé à des responsabilités importantes existent, même s'ils ne sont pas la norme.

Les femmes sont exclues d'un grand nombre d'ordres et d'institutions : la chevalerie (et donc la Garde Royale), l'ordre des mestres et la Garde de Nuit notamment. En règle générale, toutes les organisations de combattants leur sont fermées (guet, Fils du Guerrier, Pauvres Compagnons, etc.). Elles n'ont pas leur place dans les armées (sauf éventuellement comme filles à soldats), et surtout sur le champ de bataille. En revanche, certains autres groupes leur sont réservés : elles peuvent ainsi être septas, pouvant vivre en communautés dans des septistères (et accéder même à la dignité de Leurs Saintetés) ou sœurs du Silence, mais leur rôle dans le clergé des Sept est inférieur en importance à celui des septons, et il ne peut exister de Grande Septa.

Dans la religion des Sept, en tout cas au sein des religieux les plus stricts, la femme est vue comme un être naturellement enclin à la luxure.

Les idées reçues sur les femmes en général sont nombreuses, et, pour la plupart, péjoratives ; elles sont réputées fragiles et tendres, incapables d'assumer de lourdes responsabilités, d'humeur instable, et leur faiblesse les inclinerait à recourir à des armes peu honorables, comme le poison.

La Conquête amena une certaine amélioration dans le sort des femmes : alors qu'une épouse adultère pouvait être mise à mort par son mari, la reine Rhaenys Targaryen instaura la règle des six, selon laquelle un mari ne peut porter plus de six coups à une épouse adultère, chaque coup correspondant à chacun des Sept, hormis l'Étranger qui représente la mort.

L'esclavage

La plupart des esclaves sont soit nés d'une mère esclave, soit ont été asservis par la force. Certains peuples (Lhazar et Naath) sont considérés par leurs voisins comme un réservoir d'esclaves potentiels, qu'il est légitime de razzier pour approvisionner la traite. Toute personne capturée (par exemple sur une épave en mer) et incapable de payer une rançon peut être vendue comme esclave. Pour éviter ce sort à leurs équipages libres, des armateurs peuvent passer avec eux une convention dans laquelle ils s'engagent à payer cette éventuelle rançon. On peut également devenir esclave pour dettes.

L'esclave est la propriété de son maître. Toute tentative d'évasion est sévèrement punie (y compris pour les complices), la peine pouvant fréquemment aller jusqu'à la mort. L'esclave qui porte la main sur son maître est également condamné à mort. Les esclaves ne jouissent pas tous du même statut. Celui-ci dépend d'abord du rang de leur maître, l'esclave d'un riche marchand étant mieux considéré que celui d'un simple boutiquier. Entre esclaves d'un même maître, certains jouissent de fonctions plus prestigieuses, ou de la faveur de leur maître, ce qui n'est pas sans entraîner jalousies et rancœurs. Ils peuvent même diriger d'autres esclaves subalternes (comme Nourrice), ou négocier d'importants contrats et veiller à leur exécution (comme Symon Dos-zébré). En général, les esclaves sont correctement traités (ne serait-ce que de par leur valeur marchande), et beaucoup éprouvent de la loyauté, voire de l'affection pour leurs maîtres, au point de ne pas souhaiter être affranchis. Les esclaves favoris de leur maître peuvent être exécutés lors des obsèques de ce dernier, afin de continuer à le servir dans l'au-delà.

Un maître peut affranchir son esclave à volonté. En général, la condition d'affranchi est vu avec mépris par les hommes libres de naissance. À Volantis, il leur est interdit de résider à l'intérieur du Mur Noir.

Au-delà de l'aspect légal, l'esclavage est une pratique culturellement réprouvée dans l'ensemble de la population des Sept Couronnes et rares sont ceux qui s'adonnent, secrètement, à ce genre de pratiques.

Lors de leurs expéditions de pillage, les Fer-nés des îles de Fer ont de nombreuses occasions de faire des prisonniers. Les captifs mâles peuvent être sacrifiés par noyade au dieu Noyé (surtout si ce sont des guerriers valeureux), les autres seront asservis. L'esclavage en tant que tel est contraire à l'Antique Voie, et le commerce d'êtres humains est vu comme répugnant et honteux. Cependant, le servage existe sous la forme des serfs et des femmes-sel, comme sont appelées les captives (par opposition aux épouses légitimes, les femmes-roc). C'est du moins le sort des plus belles, ou de celles qui possèdent des connaissances utiles. Les autres captives sont violées, puis tuées. Serfs et femmes-sel deviennent alors les serviteurs de celui qui les a capturés, et lui doivent obéissance. Le rôle des femmes-sel peut aller jusqu'à celui de concubine, alors que les serfs sont généralement employés dans les travaux agricoles ou dans les mines de fer. Certains peuvent d'ailleurs être offerts en sacrifice au dieu Noyé : ils sont égorgés par un prêtre et leur corps est offert aux flots. Mais d'autres peuvent avoir un sort plus enviable : les lettrés servant comme intendants ou précepteurs, les artisans les plus qualifiés sont particulièrement prisés. Cependant, contrairement à des esclaves, ils ne peuvent être vendus ou échangés comme des biens, ne pouvant s'acquérir qu'au fer-prix. De plus, les enfants de ceux-ci deviennent des hommes libres et des Fer-nés à part entière.


Narja - Never Utopia / La Garde de Nuit
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